Nous avons décidé de passer un weekend hors des sentiers battus en ce weekend quasi printanier du mois de février. Nous avons pris la voiture et l’autoroute en direction de la Provence. Nous avons mis dans nos bagages quelques vêtements chauds, des chaussures de marche, une paire de lunettes de soleil, un chapeau… Et notre fidèle compagnon qu’est l’appareil photo.
En vue de la Bonne-Mère, notre route dévie de la deuxième ville de France, nous nous engouffrons dans la forêt de la Treille. C’est ici que s’étend un domaine privilégié de 15 000m2, de pinèdes et de lavandes. Au pied des collines où Marcel Pagnol gambadait dans son enfance avec son frère Paul, la famille Giovansili a créé ici une installation un peu particulière. En 2010, d’étranges bulles sont venues pousser ça et là entre les pins.
Zénitude et respect de la nature
Nous sommes accueillis par Murielle, la maitresse des lieux, qui nous conduit à notre pied-à-terre. Une terrasse en bois, une petite table et deux fauteuils que nous imaginons déjà nous inviter à la discussion, une tasse de thé à la main ou à l’évasion avec un bon roman. Nous entrons dans un sas, ici nous déposons nos chaussures, nos manteaux, et enfin nous parvenons à notre cocon… Une bulle absolument transparente. Le crépuscule inonde déjà de ses couleurs violacées le ciel et la silhouette des arbres environnants.
Un grand lit trône là au milieu de ce cercle parfait, à l’acoustique et l’atmosphère si apaisantes. Car oui, on se sent bien ici, la nature prend le dessus, le silence se fait roi, la frénésie de nos vies à cent à l »heure est restée là-bas, loin dans la ville… Nous profiterons d’un weekend hors du temps, hors du monde.
S’endormir, des étoiles plein les yeux
Lorsque la nuit se fait noire et que la pleine lune illumine de sa clarté la garrigue méditerranéenne, nos regards se portent loin au-dessus de nous. Il nous est encore impossible de s’endormir tellement nous nous évadons dans cet infiniment grand qui s’offre à nous à 360 degrés. C’est enfin dans ces rêves d’immensité que nos esprits vagabondant s’abandonnent et rejoignent Morphée.
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